Biographie : (1) introduction

Sous le charme de Shinga, « image du cœur »

Il y a déjà 30 ans, j'ai succombé pour la première fois au charme de l'art de la calligraphie. En effet, s'il est vrai que j'ai fréquenté une école de calligraphie dans mon enfance, le véritable engouement est survenu après ma graduation universitaire. J'ai étudié la psychologie à l'Université Gakugei de Tokyo. Or, à la suite du décès de ma mère, j'ai ressenti un grand besoin de me consacrer à une activité qui me soutiendrait dans ma vie quotidienne. J'ai alors décidé de frapper à la porte de l'école du grand maître de calligraphie Chiseki Kimura, lequel était l'un des juges de l'Exposition nationale de la calligraphie, événement annuel de grande envergure.

Je travaillais à l'époque comme secrétaire exécutive d'un député à l'Assemblée nationale (appelée la Diète) représentant l'un des comtés de ma patrie, la préfecture de Yamaguchi. Le destin a alors voulu que je rencontre mon futur mari dans le cadre de mon travail et que je vienne vivre avec lui au Canada. Qui l'eut crut vraiment? Alors que ma décision de quitter le pays était déjà prise, la grande majorité de mes amis ont essayé de me dissuader. Mon travail, disaient-ils, me permettrait de fréquenter des gens importants; alors pourquoi aller dans un pays si éloigné où je ne connaissais personne sauf mon mari? J'ai toutefois suivi la voie de mon cœur, croyant au contraire que cette occasion était de bonne augure. Je ne tenais surtout pas à regretter d'avoir manqué ce bateau, présage d'un si formidable défi. Ça ressemblait à un pari, j'en conviens. Et j'étais prête à risquer le tout pour le tout.

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